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Extrait de Vie

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7 sujets de 1 à 7 (sur un total de 7)
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  • #363

    Je flannais dans un parc à la recherche d’un banc à l’ombre. Ce n’est pas sans mal que j’en avais trouvé un convenable, c’est à dire, un à l’ombre, libre et me laissant le loisir d’observer le monde autour de moi. Une fois la place prise, je cherchai dans mon sac le livre que j’avais commencé auparavant.
    La journée était calme et ensoleillé. Le ciel était d’un bleu uni, sans la moindre trace de nuage. La nature resplendissait de toutes ces couleurs autour de moi.
    J’avais du temps à perdre et je n’avais d’autre choix que de le perdre en lisant et en épiant les nombreux promeneurs traversant le parc. Certains d’entre eux promenaient leurs chiens, d’autres leurs enfants. Les personnes agées aimaient aussi se retrouver dans le parc, pour raconter leurs dernières aventures auprès de leurs familles ou à se plaindre d’une chose ou d’une autre. La vie était ici et là et moi au milieu de tout cela, lisant mon livre.
    J’étais attentif au monde extérieur tout en étant captivé par ma lecture. Plusieurs fois je levais les yeux, décrochant quelque peu à l’histoire du livre pour m’attacher un instant à celle des personnes du parc.
    En réalité, j’attendais quelqu’un, dans un espoir fantasmagorique. Je savais très bien que cette personne n’allait pas venir. Je ne l’avais même pas prévenue de ma présence et pourtant, j’observais le parc pour savoir si je la verrai. Car il était possible de l’apercevoir ici, mais cette possibilité était si infime. Malgré que j’avais la quasi certitude qu’elle ne passerait pas par là aujourd’hui, je gardais un espoir. D’un coté j’essayais de me raisonner en me répétant que sa présence était impossible, d’un autre, je pensais à la joie immense et aux diverses possibilités si elle apparaitrait devant moi. Ainsi, je regardais les alentours à la recherche de l’improbable.
    Les gens continuaient de passer au loin, au près, derrière moi et devant moi sans même se soucier de moi. En même temps, qui se soucierai d’un jeune lecteur au milieu d’un parc. Je pouvais entendre les cris des enfants, jouant. Je pouvais aussi entendre certaines conversations tenues par les occupants des bancs les plus proches. Cela rythmait la journée et me faisait passer le temps.
    J’arrivais à la fin de mon livre, lorsqu’une conversation accrocha mon interêt. Mon interêt se porta spécialement sur eux, car un des participants me désignait en indiquand qu’il ne pouvait pas me voir. Le dialogue se déroulait sur le banc le plus proche du mien. Ils étaient trois, mais seulement deux protagonistes participaient. Une femme et son enfant, qui étaient passés devant moi quelques minutes plus tôt, avec leur chien (même si celui-ci n’est pas vraiment le leur car il est celui de la fille de cette femmme), avaient partagés le banc d’un monsieur. Celui-ci, sans que je ne sache vraiment comment, commença à parler de ses problèmes de santé, liés à ses yeux. D’après lui, son médecin actuel n’était pas assez bon et lui avait même fait réduire la vue. La femme lui répondit du mieux qu’elle le pouvait, ne pouvant pas trop s’avancer sur les différents propos car elle ne savait pas de quoi il en retournait. Son enfant au mileu, devait surement écouter, mais ne bougeait absolument pas et ne disait rien. La femme fit un remarquable travail d’écoute envers ce monsieur qu’elle ne connaissait peut être même pas. Elle l’écoutait et lui disait d’aller voir un autre médecin s’il n’avait pas confiance en ce premier, de reprendre confiance envers les médecins, qu’ils faisaient un travail appréciable. Au bout d’une quinzaine de minutes, la conversation dériva sur le thème des bonnes et mauvaises personnes. En effet, la femme disait que le mal que l’homme ressentait était possiblement du à la rencoeur qu’ils avaient contre les médecins. Ainsi, elle décrivait certaines personnes avec un coeur blanc. Elle continua à remonter le moral de ce monsieur par rapport à son état de santé.
    Au bout d’une trentaine de minutes, ils repartirent, laissant l’homme à sa vie. Le garçon lacha quelques mots juste devant moi, certainement en rapport avec la conversation que sa mère avait tenu, mais je ne pu en saisir les propos (là n’était pas vraiment mon but). Avant de complètement disparaitre, la femme fit un dernier coucou de la main au monsieur qui était resté sur le banc.

    Je dois dire que je peux deviner ce que pouvais ressentir le fils à ce moment. Il s’était surement retrouvé au milieu d’une conversation qui ne l’intéressait pas (et dont il ne comprennait pas vraiment la nature, si je puis m’exprimer de la sorte). En effet, il y a encore quelques années, je n’aurais pas non plus compris cette conversation et le sens profond de cela. Je ne sais pas d’où cela vient vraiment, mais à un certains moment de la vie, il y a un changement. On comprend mieux certaines choses que l’on ne se soucie pas vraiment lorsque l’on est plus jeune. D’où cet apprentissage vient, je ne sais pas. Mais l’expérience s’acquiert en vivant. On a encore beaucoup à apprendre et cela à différent niveau de sciences.
    Il y avait aussi une autre dimension dans la conversation. Celle de l’équilibre du monde (dit comme cela, c’est assez vague). Cet équilibre qui dit que si l’on fait du mal, on va recevoir du mal. Mais qui dit que là ou on fait du bien, un mal est fait ailleurs. Ainsi on retrouve une sorte de retournement de situation envers le malade (je ne dis pas qu’il le mérite). Mais, on arrive aussi à l’idée des personnes au coeur blanc (faisant du bien) et à son contraire, celle possédant un coeur noir. (Une question supplémentaire peut être aussi posée, sachant que cette idée de blanc pour le bien, de noir pour le mal revient très souvent (l’homme a peur de la nuit, donc du noir), c’est, est ce que dans un pays asiatique, qui je le rappelle, utilise du noir dans leurs mariage, contrairement aux européens, ressentent la même idée de noir == le mal?

    #3498

    Bonjour,

    Je ne pense pas que cet enfant ignore complètement le malheur du vieux monsieur, c’est vrai qu’en tant qu’enfant, il a moins de conscience par rapport au sujet, puisqu’il a moins d’expérience dans la vie, mais dire qu’il n’a aucune idée au sujet c’est dire qu’il n’a aucune personnalité qu’il doit avoir déjà développé au cours de ses année d’enfance depuis étant bébé jusqu’à l’âge de 10 ans ou environ.

    Il y a toujours un débat au sujet de la personnalité de l’individu et à quelle âge on peut affirmer que celui ci développe complètement cette personnalité, personnellement je défends l’avis que ça se développe très tôt chez l’enfant.

    Par exeprérience quand je rencontre mes amis d’enfance, ils me disent que je n’ai pas changé :aie:, je suis toujours la même lol, c’est un avis simple mais le sens de celui peut être plus profond que ça a l’air.

    Il y a trop de chose à dire à ce sujet 🙂

    #3500

    @witch 2120 wrote:

    Bonjour,

    Je ne pense pas que cet enfant ignore complètement le malheur du vieux monsieur, c’est vrai qu’en tant qu’enfant, il a moins de conscience par rapport au sujet, puisqu’il a moins d’expérience dans la vie, mais dire qu’il n’a aucune idée au sujet c’est dire qu’il n’a aucune personnalité qu’il doit avoir déjà développé au cours de ses année d’enfance depuis étant bébé jusqu’à l’âge de 10 ans ou environ.[/quote]Certes, mais la discussion n’est pas aussi facile que cela non plus. Dans le sens qu’il peut aussi penser que ce que a fait sa mère n’est pas utile. Moi, il y a quelques années, je n’aurais pas compris l’utilité de faire tout cela, et le sens de tout les propos (bon après, peut être que je suis en retard)

    Quote:
    Il y a toujours un débat au sujet de la personnalité de l’individu et à quelle âge on peut affirmer que celui ci développe complètement cette personnalité, personnellement je défends l’avis que ça se développe très tôt chez l’enfant.

    Oui, débat que “j’animais” :aie:

    Quote:
    Par exeprérience quand je rencontre mes amis d’enfance, ils me disent que je n’ai pas changé :aie:, je suis toujours la même lol, c’est un avis simple mais le sens de celui peut être plus profond que ça a l’air.

    Oui, mais bon, d’un coté les changements ne sont pas toujours visible (nous ne montrons que ce que nous voulons). Moi je sais que j’ai beaucoup changer sur ces dernières années et pourtant peu peuvent le remarquer (ou alors je crois avoir changer :aie:)

    Quote:
    Il y a trop de chose à dire à ce sujet 🙂

    Et nous sommes ici pour discutter 🙂 donc disons les choses 🙂

    #3499

    En effet, il y a encore quelques années, je n’aurais pas non plus compris cette conversation et le sens profond de cela. Je ne sais pas d’où cela vient vraiment, mais à un certains moment de la vie, il y a un changement. On comprend mieux certaines choses que l’on ne se soucie pas vraiment lorsque l’on est plus jeune. D’où cet apprentissage vient, je ne sais pas. Mais l’expérience s’acquiert en vivant.

    C’est vrai que quant un enfant est jeune comme tu le dis il a moins de conscience, et s’en fout peut être de la conversation, mais cela ne veut pas dire qu’il ne comprend rien, à mon avis dans ce cas il s’agit d’un caractère qu’il possède, je ne suis pas douée en psychologie mais je pense que ça a un sens pour décrire un peu quel genre de personnalité cet enfant possède, c’est ainsi qu’on peut mettre en cause le niveau de conscience de chaque individu…. et donc

    On a encore beaucoup à apprendre et cela à différent niveau de sciences.

    Je complèterai en ajoutant le niveau de conscience aussi 🙂

    Je suis contre l’idée de dire qu’un enfant est incapable d’avoir un avis et de discuter avec les grands à haute voix et dire ce qu’il pense, quand j’étais enfant je me souviens que parfois j’avais envie de discuter des sujets que les grands entretiennent de temps en temps … mais pas de chance que je retrouve mon bonheur, puisque mes parents n’avait pas un très bon niveau culturelle pour laisser un enfant s’exprimer, même j’entendais parfois ma mère critiquait mes oncles puisqu’ils laissent ses enfants participer dans des discussions avec les grands :s (mes oncles sont d’un niveau culturel apprécié, contrairement à ma mère )
    Aujourd’hui je me dis, dieu merci je suis grande et enfin j’ai l’autorisation pour s’exprimer plus librement qu’avant :aie: et d’après ce que j’ai vécu, je sais que je ne priverai aucun enfant de s’exprimer même quand il s’agit d’un sujet soit disant pour les grands…

    Les enfants peuvent poser des question existentielles, du genre c’est qui dieu, en fait ma collègue m’avait dit récemment que son enfant qui n’a que 4 ans actuellement, lui disait…. montre moi dieu (quand elle lui dit de ne pas faire ça c’est méchant, dieu va te punir … un truc qu’on le dit simplement pour faire peur à un enfant pour qu’il arrête ses bêtises), elle m’a dit que là je n’attendais pas à une question pareille, il est très jeune il sait rien et me pose cette question, je n’ai pas su quoi lui répondre … elle m’a dit … et dire qu’un enfant n’a aucun avis….

    Les enfants sont parfois plus intelligents que ce que l’on croit, peut être plus intelligent que d’autres qui ont de l’expérience dans la vie.

    #3501

    @witch 2130 wrote:

    C’est vrai que quant un enfant est jeune comme tu le dis il a moins de conscience, et s’en fout peut être de la conversation, mais cela ne veut pas dire qu’il ne comprend rien, à mon avis dans ce cas il s’agit d’un caractère qu’il possède, je ne suis pas douée en psychologie mais je pense que ça a un sens pour décrire un peu quel genre de personnalité cet enfant possède, c’est ainsi qu’on peut mettre en cause le niveau de conscience de chaque individu…. et donc[/quote]
    Je crois que je suis plutôt d’accord 🙂

    Quote:
    Je suis contre l’idée de dire qu’un enfant est incapable d’avoir un avis et de discuter avec les grands à haute voix et dire ce qu’il pense, quand j’étais enfant je me souviens que parfois j’avais envie de discuter des sujets que les grands entretiennent de temps en temps … mais pas de chance que je retrouve mon bonheur, puisque mes parents n’avait pas un très bon niveau culturelle pour laisser un enfant s’exprimer, même j’entendais parfois ma mère critiquait mes oncles puisqu’ils laissent ses enfants participer dans des discussions avec les grands :s (mes oncles sont d’un niveau culturel apprécié, contrairement à ma mère )
    Aujourd’hui je me dis, dieu merci je suis grande et enfin j’ai l’autorisation pour s’exprimer plus librement qu’avant :aie: et d’après ce que j’ai vécu, je sais que je ne priverai aucun enfant de s’exprimer même quand il s’agit d’un sujet soit disant pour les grands…

    Je ne sais pas si cela à un lien avec le niveau culturel (même quelqu’un qui n’a pas de culture peut laisser un enfant s’exprimer, enfin je pense). Par contre, je suis d’accord et je trouve dommage que souvent les enfants sont mis à l’écart (enfin, je ne sais pas non plus ce que je ferai avec les miens)

    Quote:
    Les enfants peuvent poser des question existentielles, du genre c’est qui dieu, en fait ma collègue m’avait dit récemment que son enfant qui n’a que 4 ans actuellement, lui disait…. montre moi dieu (quand elle lui dit de ne pas faire ça c’est méchant, dieu va te punir … un truc qu’on le dit simplement pour faire peur à un enfant pour qu’il arrête ses bêtises), elle m’a dit que là je n’attendais pas à une question pareille, il est très jeune il sait rien et me pose cette question, je n’ai pas su quoi lui répondre … elle m’a dit … et dire qu’un enfant n’a aucun avis….

    IL y a deux choses ici qui me conforte sur ma position:
    – On voit bien que l’enfant ne comprends pas ce qu’est Dieu et tout ce que cela entraine de croire ou non à un Dieu. De plus, on voit bien qu’il ne parle que de Dieu, celui de la religion où il vit, et non d’un autre Dieu, ou d’un ensemble de Dieu. Donc, déjà, il a une image préconçu, vu tout autour de lui, même s’il ne saisi pas tout (on ne voit pas Dieu). Et après, on me dit que l’enfant est libre, je doute sincèrement qu’il puisse du jour au lendemain dire, “Dieu n’est pas”, ou “je ne je veux pas croire en Lui”. Surtout à un age ou il apprend le monde (découverte).
    – On lui a répondu que “Dieu va le punir”, il ne va pas aimer Dieu alors :aie:, car c’est quelqu’un qui punit :aie: Et puis, comment peut il punir, on ne le voit pas ? :aie: Je trouve que chez un enfant, cela fait un peu incohérent.

    Alors oui, la question est inattendue, mais cela est parce vous (la mère du moins) êtes trop formatée à vivre avec la croyance (assez irrationnelle tout de même) d’un Dieu invisible, omniprésent et omniscient.

    Quote:
    Les enfants sont parfois plus intelligents que ce que l’on croit, peut être plus intelligent que d’autres qui ont de l’expérience dans la vie.

    Peut être, je ne sais pas trop si on peut comparer quelqu’un d’adulte (qui a l’expérience ; la formation de la société ; la connaissance globale de beaucoup de choses) et un enfant, qui ne connait pas encore tout.

    #3503

    En réalité, j’attendais quelqu’un, dans un espoir fantasmagorique. Je savais très bien que cette personne n’allait pas venir. Je ne l’avais même pas prévenue de ma présence et pourtant, j’observais le parc pour savoir si je la verrai. Car il était possible de l’apercevoir ici, mais cette possibilité était si infime. Malgré que j’avais la quasi certitude qu’elle ne passerait pas par là aujourd’hui, je gardais un espoir. D’un coté j’essayais de me raisonner en me répétant que sa présence était impossible, d’un autre, je pensais à la joie immense et aux diverses possibilités si elle apparaitrait devant moi. Ainsi, je regardais les alentours à la recherche de l’improbable.

    J’ai beaucoup aimé cette partie, tu es amoureux Littlewhite :ange: C’est beau :p

    #3502

    @Sarah 2145 wrote:

    J’ai beaucoup aimé cette partie, tu es amoureux Littlewhite :ange: C’est beau :p

    Hum :red: …

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